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Jean Rambaud, un itinéraire
Les Archives municipales de Toulon sont dépositaires de fonds privés et
possèdent à ce titre un important fonds littéraire, dans lequel ont été déposées
les archives de Jean Rambaud un an après son décès survenu en 2005.
Jean Rambaud a été en même temps journaliste, écrivain, poète et ses archives
peuvent aujourd’hui être consultées grâce à un inventaire détaillé. Elles sont
non seulement la présence de toute son œuvre mais aussi de toute sa vie. Elles
constituent ainsi une source essentielle pour les chercheurs qui souhaitent
travailler sur une personnalité au parcours si diversifié.
Ses poèmes d’adolescence, ses articles de presse, ses romans, ses nouvelles
révèlent un journaliste exigeant, une écriture où la poésie est toujours sous-
jacente et un ardent défenseur de la Provence.
Pour les Journées du Patrimoine 2009, le service des Archives propose de
découvrir ou de redécouvrir Jean Rambaud avec une exposition et une
rencontre-lectures. Dans ce nouveau numéro d’« Archives littéraires, 83000 »,
Magali Bérenger trace un itinéraire de la vie de l’écrivain et explique comment
sont aujourd’hui conservées ses archives personnelles dont elle a réalisé l’inventaire.
Patrick Lorenzini rappelle que les débuts littéraires de Jean Rambaud furent
poétiques et nous incite à lire son œuvre au regard de la poésie.
Laurence-Edwige Andréani-Beyssac (nous reconnaîtrons LEA) souligne les
qualités du journaliste, son attachement à la Provence et son engagement pour
la défense de l’environnement.
Larck Maack montre toute l’importance du nouvelliste et par l’étude de ses
nouvelles nous apporte les clés pour mieux comprendre la personnalité de
Jean Rambaud. Gabriel Jauffret évoque le Gavot qui, lors de son retour à
Toulon, découvre la mer et les marins.
Antoine Marmottans décrit avec chaleur et fraternité leur collaboration à la
série d’articles et d’ouvrages intitulés « Ça s’est passé à Toulon et en pays varois » ;
il nous conte avec des anecdotes pleines d’humour les différentes fêtes du
livre et séances de signature auxquelles ils ont participé ensemble.
Du lycée de Toulon à l’écriture à Toulon de son huitième roman qu’il ne pourra
achever, du « Petit Varois » au « Monde », de « Convoi » à « Chansons pas
chères », d’« Adieu la raille » à « La dernière volonté du pigeon », de 1938 à
2005,
le parcours de Jean Rambaud est fondamentalement toulonnais et parions
que les témoignages de ses amis donneront envie de le lire et de le relire.